De retour d'un séjour idyllique au Chateau Sainte Sabine en Bourgogne - un article y sera consacré - mon épouse et moi-même avons décidé de faire une halte à Beaune en ce samedi 12 Août.
Cité vivante, ô combien, riche de gastronomie, d'histoire et de bons vins.
Arrivés en fin de matinée, quelle ne fut pas notre surprise et notre déception de constater combien de boutiques étaient fermées pour la "pause déjeuner", voire en congés annuels ! Certaines affichaient leur fermeture pour la semaine du 15 Août.
Pour ma part, je trouve de telles pratiques assez scandaleuses. Beaune n'est certes pas Saint Tropez, mais à une époque où les commerçants ne cessent de se plaindre d'une baisse de chiffre d'affaires, il me paraît plus que surprenant de restreindre les heures d'ouverture alors que la région regorge de touristes français et étrangers, souvent fortunés à en juger par les modèles de voiture et les coffres emplis de cartons de grands crus.
Il n'y a bien qu'en France - premier pays touristique au monde à ce qu'il paraît - que l'on constate de telles habitudes.
Messieurs et Mesdames les commerçants, cessez de vous plaindre... Commencez par faire montre de sens commercial.. Vous êtes au service du client qui vous fait vivre. Alors si votre C.A. n'est pas à la hauteur de ce que vous souhaitez, peut-être pourriez vous vous poser quelques questions...
On me répondra que le fait de rester "ouvert" pendant la pause déjeuner alourdit les charges sans forcément générer du C.A....
Dans ce cas, comment expliquer le fait que des boutiques à l'activité similaire, situées à 50 m l'une de l'autre n'ont pas le même mode de fonctionnement. L'une est ouverte du matin au soir tandis que l'autre ferme pendant 2 h !
En fait, et je l'ai constaté un nombre de fois incalculable, l'esprit "commerçant" se fait de plus en plus rare, même dans les petites boutiques de quartier.
Soit, à peine entré, une jeune vendeuse se précipite pour vous "aider", ce qui est passablement agaçant, soit, au contraire, il faut vraiment "interpeller" un vendeur, voirele ou la gérant(e) du magasin - assis(e) derrière son comptoir à consulter un magazine - pour être servi, à tel point que parfois on se demande si on ne lui demande pas un service.
Le métier de commerçant est avant tout un métier de services. C'est en partie une des raisons pour lesquelles de plus en plus de consommateurs se tournent vers l'achat en ligne qui se perfectionne de jour en jour alors que le commerce de proximité - à quelques exceptions près - réduit ses services et ses prestations.