L'avenir est semble-t-il, aux "mobilités douces"..
Quelle belle expression !
Digne d'un livre pour enfants de 3 ans.
En fait de mobilités dites "douces", à ce jour, elles semblent générer davantage de noms d'oiseaux que les mobilités "dures" : je veux parler des véhicules thermiques.
Nombre conducteurs d'un caractère convivial et respectueux des autres se transforment en véritables bêtes sauvages au volant d'une voiture, sorte de destrier des temps modernes.
Une priorité refusée par étourderie, une allure trop faible, un retard au démarrage lorsque le feu passe au vert, et le (la) gentil(le) concteur(trice) se transforrme instantanément en furie pour invectiver "l'autre", et vociférer à qui mieux mieux, parfois accompagné de gestes obscènes ! Tout cela se passe généralement à l'abri de l'habitacle sans conséquence physique.
A la circulation automobile, physiquement séparée des piétons qui n'engendrait que rarement des conflits entre ces deux "races" d'utilisateurs des voies publiques, s'est peu à peu ajouté un nombre croissant de vélos mûs par la force des cuisses et des mollets, généralement respectueux des trottoirs et utilisant la chaussée, conçue pour "rouler" et par conséquent dépourvue d'obstacles au roulement, puis des vélos électriques, plus confortables, des mono roues (électriques bien entendu), des trottinettes électriques également, dont le comportement changea progressivement.